Y a-t-il trop de sons dans l’espace public? Tel est le titre d’une émission de Mode de vie, mode d’emploi, une émission de France culture animée par Matthieu Garrigou-Lagrange. Et c’est intéressant.
Cette émission diffusée le 26/01/2015 donne la parole à trois invités:
– Juliette Volcler, productrice de radio indépendante, auteure de « Le Son comme arme »
– Louis Dandrel, designer sonore
– Mickael Boumendil, directeur de création de « Sixième son ».
Je reprends le texte de présentation de cet entretien tel que disponible ici.
« Nos sociétés l’ont un peu oublié mais le bruit (et notamment dans la ville) a longtemps été beaucoup plus prononcé qu’aujourd’hui, sans que cela ait semblé déranger réellement ses habitants.
Ça, c’était avant. Entre temps, les classes les plus aisées ont créé une norme d’élégance qui passe par le silence et la maîtrise de soi, donc du bruit, et les vertus de la discrétion se sont diffusées dans la société au point que le bruit nous est devenu de moins en moins tolérable.
Aujourd’hui, en ville, c’est une autre forme de bruit qui apparaît que celle des crieurs de journaux et des manufactures. Il est inventé par des designers sonores, qui créent des logos musicaux, des bruits étudiés pour calmer ou au contraire énergiser, des musiques diffusées selon un ordre et une durée particulière afin de vendre un produit ou de rendre l’espace public davantage poétique. Tout cela fait-il qu’il y a trop de bruit dans l’espace public ? C’est la question du jour dans Modes de vies, mode d’emploi ».
Cet entretien contribue à dessiner le paysage sonore de notre société. De quoi alimenter des débats en classe de fle.
Quand les sons de la ville font sens.
C’est le titre d’un article que j’ai lu le 14/01/16 et qui complète heureusement celui qui précède, d’où cette MàJ. Vous y découvrirez une infographie esthétique sur les échelles de bruit, sortant des sentiers battus.
L’ingénieur augmente le son, de sa cabine
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